L’État a officiellement racheté 95 % du capital d’ENEO au fonds Actis, pour un montant de 78 milliards de FCFA.

585692145_1177904381110015_870423662577900763_n
🇨🇲⚡ L’État reprend ENEO : une nouvelle ère pour le secteur électrique
Le Cameroun franchit un cap historique.
L’État a officiellement racheté 95 % du capital d’ENEO au fonds Actis, pour un montant de 78 milliards de FCFA.
Une décision majeure pour remettre de l’ordre dans le secteur de l’électricité et lancer une restructuration en profondeur.
S’adressant à la presse au sortir de la signature, le Ministre Gaston Eloundou Essomba a affirmé :
« Cette signature marque la reprise effective du contrôle d’ENEO par l’État du Cameroun. C’est une étape indispensable pour engager les réformes d’urgence nécessaires à la stabilisation du secteur électrique. »
🔍 Un diagnostic clair : le vrai problème, c’est le déséquilibre financier
Le Ministre l’a rappelé sans ambiguïté :
Le secteur est fragilisé par un déséquilibre financier profond, à l’origine :
des retards de paiement aux producteurs (Nachtigal, Kribi, Memve’ele),
des tensions avec SONATREL,
des difficultés opérationnelles persistantes.
⚙️ Le plan d’urgence du Gouvernement
Pour redresser durablement le secteur, un plan prioritaire est déjà en marche :
✔️ Refinancement de la dette d’ENEO
Pour améliorer la trésorerie et stabiliser les paiements.
✔️ Discipline de paiement
> « Tout le monde doit payer sa facture, y compris les entités publiques. »
✔️ Élargissement de la base des clients industriels
Avec le second corridor énergétique vers Douala, 150 MW de demande supplémentaire sont prévus en 2026 (≈ 50 milliards de FCFA de revenus additionnels).
⚡ Lutte contre la fraude : une priorité
La fraude représente près de 15 % du système, soit 60 milliards de FCFA par mois.
Le Gouvernement engage :
la généralisation des compteurs,
la normalisation des branchements,
des contrôles renforcés.
🇨🇲 Un choix stratégique pour l’avenir du Cameroun
La reprise d’ENEO est un acte de souveraineté énergétique.
Elle ouvre la voie à une modernisation profonde, à la sécurisation des investissements et à une amélioration durable de la qualité du service public de l’électricité.